Un policier témoigne…

Complet Dieu et mon travail

La foi est une source intarissable de joie. Elle peut aussi entraîner des difficultés. Marc Dénèque nous dit une partie de son expérience.

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Un policier témoigne…

Je suis rentré dans la police à l’âge de 21 ans. À l’époque, je traînais avec moi un désir confus, un besoin intérieur indéfinissable. J’étais en recherche mais je ne savais pas exactement ce que je cherchais. Un jour, un collègue m’a prêté une cassette audio. C’était une conférence de l’évangéliste Billy Graham, son titre était « Le Dieu inconnu ». Le message insistait sur le besoin fondamental de l’homme : trouver une relation vivante avec Dieu. Cette cassette m’a aidé à confier la suite de ma vie entre les mains de Dieu. À dater de ce jour, mon existence a beaucoup changé. Tout me semblait nouveau, j’étais vraiment heureux.

Un choix coûteux

À l’époque, je ne me suis pas douté que cette décision allait aussi me créer beaucoup de difficultés. Il est vrai qu’à partir de ce moment là, j’ai commencé à prendre du recul par rapport à certaines conduites de collègues, quand je voyais qu’elles me semblaient injustes ou qu’elles ne respectaient pas la dignité des personnes. Je m’abstenais de boire avec eux, de participer à leurs conversations grivoises ou encore de lire des revues douteuses… Certains se sont alors moqués de moi. Ils m’appelaient « Jésus » en faisant mine de m’adresser des prières. Cela a été une période très difficile au point que l’idée de démissionner m’a plusieurs fois effleuré.

Quelques années ont passé. Ma demande de mutation a été acceptée et j’ai pu repartir dans ma région d’origine. Le contexte était différent et j’ai pu partager plus librement mon espérance à la brigade, avec des malades visités dans les hôpitaux, parmi des jeunes aux sorties des lycées… Je me suis senti beaucoup mieux.

Témoin inattendu

J’ai un jour été acteur dans un fait divers qui m’a marqué. Un père dépressif avait tué son fils, élève du lycée. Dans le cadre de mon service, je devais être aux côtés du père meurtrier durant la procédure. Ses regrets, ses larmes amères m’ont encouragé à lui parler de l’amour de Dieu, de son pardon à travers la mort et la résurrection de Christ. Nous avons terminé en priant.

La justice des hommes a suivi son cours, la miséricorde de Dieu aussi. Je sais par expérience qu’il peut pardonner au plus grand des coupables. La Bible nous dit que ce sont tous les hommes qui ont péché et qui devraient être privés de la présence de Dieu. Elle nous apprend aussi que « dans sa bonté, Dieu les rend justes gratuitement par Jésus-Christ qui les libère du péché. » (1)

Je suis aujourd’hui à la retraite. Je peux témoigner que la source de la joie et du bonheur ne s’est pas tarie en moi. Il n’est pas souvent facile d’être témoin de l’amour de Dieu dans sa profession mais il nous soutient toujours.

Auteurs
Marc DÉNÈQUE

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1.
Romains 3.23-24

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