Si tu as l'occasion de voir Jésus, vas-y !

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D'après Marc 5.25-34

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Si tu as l'occasion de voir Jésus, vas-y !

Ma chère Judith,

Je suis désolée d’avoir tardé à répondre à tes lettres, mais j’étais si faible que je n’avais plus le goût de faire quoi que ce soit. Après douze années de maladie, j’étais désespérée ! J’avais vu tant de médecins, essayé tant de traitements, dépensé tant d’argent ! Rien n’arrêtait mes pertes de sang, et chaque mois, je m’épuisais davantage... Sans compter que tous se détournaient de moi, embarrassés devant ma condition de femme malade... Entre la douleur et l’isolement, j’ai fini par craquer.

Mais tout cela a changé ! Il y a trois mois, je faisais péniblement quelques courses, quand deux hommes passent près de moi en parlant d’un certain Jésus, appelé au chevet d’une petite malade. Ce Jésus, j’en avais entendu parler, comme tout le monde ! Les lépreux guéris, les paralysés debout, les démoniaques libérés... Alors, malgré ma faiblesse, j’ai décidé d’aller voir. Je ne saurais dire aujourd’hui ce que j’en attendais mais j’y suis allée. Sur la grande place, j’ai trouvé une foule immense : hommes, femmes, enfants, notables, mendiants, prêtres, étrangers... Je me suis frayée un chemin pour me rapprocher de Jésus, mais impossible de lui parler, car il était pressé de tous côtés. J’ai failli renoncer.

Pourtant, quelque chose m’a poussée à continuer – l’énergie du désespoir ? J’ai pensé : « Il a fait tant de miracles et soulagé tant de gens ! Peut-être que si je touche ne serait-ce que son vêtement, même le bord, peut-être que ça marchera ? » Alors j’ai accéléré le pas, tendu la main et touché le bord de son manteau, et là... là... j’ai senti mes maux de ventre se dissiper instantanément. J’ai su, même sans regarder, que les écoulements avaient cessé.

Dans ma surprise, je me suis arrêtée, oubliant le cortège, toute à mon soulagement ; après quelques instants, j’ai pris conscience que tous s’étaient aussi arrêtés, et que Jésus s’était retourné. J’ai croisé son regard qui scrutait la foule, et j’ai su qu’il savait. Tremblante, terrifiée, moi la malade qui avait osé toucher le Maître, je me suis jetée à ses pieds pour implorer sa pitié. Je m’attendais à des reproches, mais il m’a regardée avec tendresse, tendant la main pour me relever, et m’a appelée « sa fille » ! Il a parlé de courage, de foi, et a proclamé que j’étais guérie. Moi ! Guérie ! Sa fille ! À cet instant, ma vie a changé.

Il a dû repartir prendre soin de la petite malade, mais dans mon cœur il laissait son empreinte, pour toujours. Je suis rentrée chez moi, et ma guérison s’est confirmée : plus de pertes, j’ai repris des forces, et je suis maintenant en bonne santé. Du coup, j’ai pu tisser des relations avec d’autres, dont mon voisin Michée qui a écrit cette lettre, et j’aide même un vendeur de tissus au marché. Je suis passée de la mort à la vie !

Je t’encourage, ma chère cousine, si tu as l’occasion de voir Jésus, vas-y ! Vas-y ! Je suis sûre que ta vie changera, comme la mienne.

Je te salue et te souhaite toute grâce et toute paix en Dieu.

Deborah

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