J’ai cru que ma dernière heure était venue

Complet Rencontre
Quand la tempête menace de toutes parts…

Abonnement au magazine Croire et Vivre

Je m'abonne

J’ai cru que ma dernière heure était venue
Cela faisait quelques semaines que nous étions un petit groupe à suivre Jésus. Avec lui, tout était hors norme : sa façon de parler de Dieu, son autorité, sa manière de nous interpeller… mais aussi ses miracles ! Franchement, quand j’ai vu les paralysés se remettre à marcher, les gens guérir, les possédés revenir à eux, j’ai été bouleversé ! Jésus n’était pas simplement un grand homme ou un enseignant doué.

Tout allait bien jusque là

Ce mardi-là, Jésus voulait visiter un village situé de l’autre côté du lac à une dizaine de kilomètres. Pour Jacques, Jean, Simon et moi, rien de plus facile ! Nous étions pêcheurs de profession. Depuis l’adolescence, nous avions certainement passé plus de temps en bateau que sur la terre ferme. Donc, on emprunte une barque à un ami de Jacques, et nous voilà partis.
Pendant que les uns ramaient, les autres se racontaient avec enthousiasme les réactions des gens, leur surprise devant Jésus, leur émerveillement, leur reconnaissance aussi. Jésus, lui, s’était endormi à l’arrière de la barque, accablé de fatigue. Après tant d’efforts de sa part, il méritait bien ce repos.

Changement de météo

Au début, nous n’avons pas vraiment remarqué que le ciel s’assombrissait progressivement et que des vaguelettes entouraient la barque. Finalement, on a rejoint les rameurs pour les aider, mais le vent soufflait toujours plus, les vagues grossissaient, le bateau tanguait fortement. Le ciel est devenu carrément noir. Il s’est mis à pleuvoir des cordes, les vagues menaçaient de submerger le bateau, nous n'avancions plus. Et Jésus, lui, dormait toujours profondément dans le bateau.

Vraiment en danger

Je n’arrêtais pas de me rappeler ces histoires de pêcheurs emportés trop jeunes par les tempêtes du lac, aussi subites que mortelles. La panique monte à bord. À leur regard désespéré, je vois bien que les autres pensent aux mêmes histoires que moi. Jésus, lui, dort toujours ! On va mourir, et il ne fait rien ! Il dort ! Sous le vent, la pluie, la tempête, comme si de rien n’était !

En pleine tempête !

Simon n’y tient plus, il remonte le bateau, et après avoir glissé plusieurs fois, s’écroule à moitié sur Jésus : « Maître, réveille-toi ! On va mourir ! »
Jésus ouvre un œil, nous regarde tous et se lève. D’une voix forte, il crie en direction du ciel et des vagues : « Silence ! Tais-toi ! » Et d’un coup, le cauchemar s’arrête. La pluie cesse, les nuages se dispersent, les vagues se calment… Je n’en crois pas mes yeux. Je suis à la fois exténué et frénétique, transporté par le soulagement de vivre encore. Je suis aussi comme assommé par l’autorité de Jésus sur la tempête.

Une leçon pour la vie

Mais Jésus ne dit rien. Au bout d’un moment, nous le regardons, il a l’air un peu triste, même déçu : « Mais enfin, vous aviez peur ? Vous ne me faisiez pas confiance ? » Alors je prends conscience que même la plus grande des tempêtes ne pèse rien devant lui, que mes peurs n’ont plus de raison d’être, il est le plus fort.
Tant que je reste avec lui, je ne crains rien…

Ce numéro n'est plus disponible au format papier.

Téléchargez ce numéro
au format ePub et PDF

2 €

J'achète ce numéro

Abonnement au magazine Croire et Vivre

Je m'abonne

Informations complémentaires

Récit inspiré de l’Évangile de Marc (4.35-41).



Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail nous permet :

  • de vous reconnaitre et ainsi valider automatiquement vos commentaires après 3 validations manuelles consécutives par nos modérateurs,
  • d'utiliser le service gratuit gravatar qui associe une image de profil de votre choix à votre adresse e-mail sur de nombreux sites Internet.

Créez un compte gratuitement et trouvez plus d'information sur fr.gravatar.com

Chargement en cours ...