20 novembre 1647. Samuel Rutherford

publié le 20 November 2022 à 01h01 par José LONCKE

20 novembre 1647. Samuel Rutherford

20 novembre 1647. Samuel Rutherford
Si vous avez entendu le nom de Samuel Rutherford (1600-1661), ce fut pour son action dans le cadre de l'Assemblée de Westminster ou pour l’une de ses œuvres les plus connues, « les lettres de Samuel Rutherford ».

Rutherford a été  sans doute le plus important des commissaires écossais à l'Assemblée de Westminster. Il est resté à Londres plus que n'importe lequel de ses frères écossais (du 20 Novembre 1643 au 9 Novembre 1647). Il a été spécialement félicité par l'Assemblée pour sa  présence fidèle et l'aide qu’il a apportée dans les débats. Très peu de délégués ont parlé dans l'Assemblée aussi souvent ou  avec autant de force que Rutherford ne l’a fait.

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A poem of Faith tiré de Samuel Rutherford (letter 131) par Cook (Grace in Winter, 1996)
Soft nature seeks a path of ease
Secure from strange alarms;
Borne through the troubled scenes of life
In Christ's protecting arms;
Yet nobler far our strength to draw
From grace to call His will our law.

For Christ who knows our feeble mould
Ordains that here below
Through brier and bush to heavenly ground
His bairns wet-shod must go;
Past hostile thorn His steps to trace
And follow still with steadfast face.

Our heaven is in the bud and soon
Must to a harvest grow;
For time's brief span shall eat away
And root out every woe.
Then watch in hope till sorrows end,
And Christ appear — our living Friend.

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Par la ronce et le taillis
Une  nature alanguie cherche la voie de la facilité.
Elle cherche à être mise à l’abri des peurs incongrues,
A être portée par delà les épisodes  difficiles de la vie,
Dans les bras protecteurs du Christ.
Pourtant, il est beaucoup plus noble de tirer notre force
De la grâce pour faire de Sa volonté notre loi.

Car le Christ qui connaît notre faible constitution
Ordonne qu’ici-bas
Par la ronce et le taillis vers les espaces infinis
Son enfant doive aller avec des chaussures trempées ;
Qu'il doive passer l’épine ennemie, marcher dans Ses traces
Et les suivre tranquillement avec détermination.

Notre ciel est dans le bourgeon qui bientôt
Doit croître en épi en vue de la moisson ;
Car une brève durée de temps doit éroder
Et extirper tout malheur.
Alors, attendez plein d'espérance jusqu'à la fin des chagrins,

La manifestation du Christ, notre ami bien vivant.

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The sands of Time are sinking
The sands of time are sinking, the dawn of Heaven breaks;
The summer morn I’ve sighed for—the fair, sweet morn awakes:
Dark, dark hath been the midnight, but dayspring is at hand,
And glory, glory dwelleth in Immanuel’s land.
O Christ, He is the fountain, the deep, sweet well of love!
The streams of earth I’ve tasted more deep I’ll drink above:
There to an ocean fullness His mercy doth expand,
And glory, glory dwelleth in Immanuel’s land.
The King there in His beauty, without a veil is seen:
It were a well spent journey, though seven deaths lay between:
The Lamb with His fair army, doth on Mount Zion stand,
And glory—glory dwelleth in Immanuel’s land.
O I am my Beloved’s and my Beloved’s mine!
He brings a poor vile sinner into His “house of wine.”
I stand upon His merit—I know no other stand,
Not even where glory dwelleth in Immanuel’s land.
The Bride eyes not her garment, but her dear Bridegroom’s face;
I will not gaze at glory but on my King of grace.
Not at the crown He giveth but on His pierced hand;
The Lamb is all the glory of Immanuel’s land.

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Les sables du temps s'enfoncent, l'aube du ciel se colore ;
Le matin d'été, que j’espérais, ce beau, doux matin paraît :
Profonde, obscure a été la nuit, mais l’aurore radieuse est à portée de main,
Et la gloire, la gloire habite dans le Pays d’Emmanuel.

O Christ, qui est la fontaine, puits d’amour de profonde saveur !
De la terre j’ai goûté les cours d'eau, j’en boirai de  plus profonds, là-haut:
Où sa miséricorde s'élargit dans un océan de plénitude,
Et la gloire, la gloire habite dans le Pays d’Emmanuel.

On voit ici le Roi dans Sa beauté, sans voile :
Le voyage s’était bien passé, même si on a souffert mille morts :
L'Agneau avec sa belle armée, se tient debout sur le Mont Sion,
Et la gloire, la gloire habite dans le Pays d'Emmanuel.

Je suis à mon Bien-aimé et mon Bien-aimé est à moi !
Il fait entrer un pauvre vil pécheur dans Sa "maison du vin."
Je me fonde sur Son mérite, je ne connais pas d’autre fondement,
Pas même là où la gloire habite dans le Pays d'Emmanuel.

Les yeux de la Fiancée ne fixent pas le vêtement, mais le visage de son cher Époux;
Je ne vais pas regarder fixement la gloire, mais la grâce de mon  Roi.
Non pas la couronne qu’Il donne, mais sa main percée;
L'Agneau est toute la gloire du Pays d'Emmanuel.

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