C’est en 1985, lors d’un séjour comme missionnaire en Côte d’Ivoire, que j’ai commencé à m’intéresser aux plantes médicinales. À l’époque, ceux qui pratiquaient la médecine traditionnelle africaine passaient tous pour des charlatans. La phytothérapie ne suscitait pas dans nos pays le même engouement qu’aujourd’hui .
L’Artemisia annua Anamed et le paludisme
Je savais que le paludisme est l’un des fléaux qui frappent le plus durement l’Afrique. Mon Église a accepté de financer un programme pour lutter contre cette maladie souvent mortelle. Il s’agissait d’utiliser des plants d’Artemisia annua Anamed, en les accompagnant de messages de prévention et de conseils pour cultiver la plante.
Je pensais que ce programme resterait marginal par rapport à mes autres activités. Mais cette plante est …
Le Moringa : une plante miracle ?
La valeur nutritive de ses feuilles est d’une richesse rarement observée. En effet, elles contiennent une très grande concentration de vitamines A et C, un complexe de vitamines B, du fer, du calcium, des protéines, du zinc, du sélénium et, phénomène assez rare pour une plante, elle possède les 10 acides aminés essentiels à l’être humain. Ses feuilles, ses fruits, ses graines, ses racines, son écorce mais aussi ses fleurs possèdent des vertus médicinales importantes. La liste est impressionnante mais toutes n’ont pas encore été vérifiées scientifiquement. On sait par exemple qu’on peut utiliser le Moringa pour lutter contre l’anémie, en remplacement des protéines animales qui sont peu consommées en Afrique. Ses graines sont très utiles pour leur pouvoir bactéricide. Elles commencent même à être utilisées sur le plan industriel dans les stations d’épuration à la place des sels d’alumines. Les habitants du Soudan et de l’Éthiopie, qui connaissent le Moringa depuis fort longtemps utilisent cette propriété de floculation pour purifier leur eau.
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