Après la tempête

Complet Réflexion

Sur la photo ci-contre, Lilibeth Amahit montre une salle de classe en reconstruction.

Beaucoup disent « Où est Dieu ? » quand une catastrophe naturelle survient. Une autre voie est possible.

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Après la tempête

Le 16 décembre 2011, la tempête tropicale Washi a frappé la province de Cagayan de Oro aux Philippines. Elle a tué plus de 1.200 personnes et près de 25.000 familles ont dû être déplacées. Lilibeth Amahit, la directrice d’un centre d’accueil pour enfants parrainés* se souvient.

 

« Le matin du 17 décembre, nous nous sommes débrouillés pour visiter le centre, même si la boue nous montait au-dessus des genoux. Nous voulions voir de nos yeux l’étendue des dégâts. Presque tous les enfants parrainés et leurs proches étaient affectés. Ils avaient perdu leur maison, étaient traumatisés, avaient faim et soif. Certains étaient morts ». 

Le 18, Lilibeth et son équipe de 15 personnes ont commencé à s’enquérir des enfants parrainés, et cela même si 6 membres de l’équipe étaient eux-mêmes gravement touchés par la catastrophe. « Nous étions sur le point de laisser tomber, explique Lilibeth. Je me suis dit : comment pouvons-nous remettre de cela alors que notre propre église est recouverte de boue ? » 

Le 21 décembre, des équipiers de notre réseau humanitaire sont arrivés. L’un d’entre eux a immédiatement organisé les secours en mobilisant des Églises voisines qui avaient été moins touchées par les effets de la tempête. Dans les jours qui ont suivi les opérations de secours se sont poursuivies. Les équipiers sont revenus avec des médecins volontaires et des conseillers professionnels, ainsi que des produits de première nécessité venant de la capitale : nattes, vêtements, eau potable, etc. 

D’autres organisations de secours, ainsi que les autorités locales ont aussi apporté leur soutien, en particulier pour reloger des familles ayant perdu leur maison.

Deux mois après la tempête, le centre d’accueil et l’Église sur place ont organisé un service spécial de reconnaissance et de bienvenue qu’ils ont appelé « Conqueror Ako » (« Je suis un vainqueur »). 

Lilibeth explique : « Nous avons parlé de service de bienvenue parce qu’il marquait un nouveau départ dans nos activités éducatives hebdomadaires et affirmait aux enfants qu’ils étaient vraiment vainqueurs ».

Ceux qui réagissent en venant au secours des autres, alors qu’ils ont parfois eux-mêmes tout perdu, n’ont peut-être pas de réponse intellectuelle ou philosophique convaincante à nous offrir face aux cataclysmes naturels. 

Est-ce un problème ? Ils sont eux-mêmes une réponse. 

Auteurs
Daniel HILLION

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Informations complémentaires

Témoignage transmis par Edwin Estioko (Compassion Philippines) et traduit par Daniel Hillion.

* Le parrainage d’enfants

Grâce au soutien financier et à la correspondance avec un parrain qui prie pour lui, chaque enfant parrainé reçoit des services en fréquentant régulièrement un centre d’accueil : soutien scolaire, enseignement chrétien, suivi médical et alimentaire, activités sociales et culturelles. Pour plus d’informations vous pouvez visiter le site du SEL : www.selfrance.org



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