Ils souffrent, vivent et meurent pour Jésus

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Ils souffrent, vivent et meurent pour Jésus

NIGERIA / Il se livre à ses bourreaux

Joshua n’avait que 18 ans. Ce jeune homme travaillait dans une usine à Kano au Nigeria. Un jour des extrémistes islamiques sont entrés par effraction dans l’usine. Ils ont séparé les ouvriers chrétiens des musulmans. Ils ont ensuite commencé à tuer les chrétiens un par un. Joshua se trouvait à proximité. Il vit cette scène se dérouler sous ses yeux. Une collègue musulmane le supplia d’apprendre des prières du Coran afin qu’il ait la vie sauve. Joshua lui répondit : « Non, je suis chrétien, ils assassinent mes frères, je vais moi aussi les rejoindre. Je ne vais pas rester dans cette maison et faire semblant d’être musulman ». Et d’ajouter : « J’aimerais juste que tu m’accordes une seule faveur. Prends ce numéro de téléphone. Lorsque je serai mort, appelle mes parents, et dis-leur exactement ce qui est arrivé ». Ce jour-là, Joshua a été tué, par amour pour Dieu, s’associant à l’intégrité des autres chrétiens envers Jésus-Christ.

INDE / Persécuteurs hier, persécutés aujourd’hui

Le 27 août 2008, le meurtre d’un nationaliste hindou a déclenché une vague de violences dans l’État d’Orissa (aujourd’hui renommé Odisha). Les chrétiens ont été tenus pour responsables du crime. Cette année-là, parmi les nombreuses agressions, les militants nationalistes s’en sont aussi pris à plus d’une dizaine d’églises et lieux de prière, incendiant près de 25 maisons. D’après une source de l’association Portes Ouvertes, sept indiens responsables de certaines de ces attaques ont choisi de devenir chrétiens. Ces conversions au christianisme ont été principalement motivées par la réaction pacifique des chrétiens envers leurs agresseurs en dépit de leurs pertes matérielles et parfois humaines. Ces sept personnes ont demandé à recevoir le baptême. Elles font désormais partie de la minorité chrétienne encore durement persécutée dans cette partie de l’Inde.

ALGÉRIE / Rompre l’isolement 

Selon un rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé, l’Algérie est le pays où l’on se suicide le moins. Pourtant Omar, un père de famille, dans un élan de désespoir avait tout prévu. La corde autour du cou dans une vieille bâtisse, il était prêt à se donner la mort. Ne supportant pas qu’il s’intéresse au christianisme, sa femme et sa belle-famille faisaient peser sur lui une pression insupportable. Il était donc sur le point de commettre l’irréparable. Mais avant de se donner la mort, une pensée lui est venue en tête : « Et si j’appelais cette chaîne qui m’a parlé du Christ ? » Un chrétien a décroché. Omar a été sauvé de justesse, il fréquente désormais une Église où il rencontre d’autres chrétiens, également exposés à la persécution. Cette histoire rappelle les dangers de l’isolement que subissent beaucoup de chrétiens persécutés et l’importance de la communion fraternelle.

PHILIPPINES / Dieu parmi les « crachats »

Aux Philippines, la tribu Sama est la plus pauvre et la moins considérée des treize tribus musulmanes du pays. D’ailleurs, le mot « sama » signifie littéralement « crachat ». Souvent, quand un Sama se convertit au christianisme, il est rejeté par sa famille et il perd son emploi. Voilà pourquoi Misuari a décidé de persécuter ses filles lorsqu’il a appris leur nouvelle foi en Jésus-Christ. Il n’hésitait pas à les battre et à les empêcher d’aller à l’église. Un jour, cet homme est tombé gravement malade. Il a donc fait appel à ses dieux pour obtenir la guérison. Or, ses offrandes n’eurent aucun succès. Désespéré, il demanda à ses filles de prier pour lui dans le nom de Jésus-Christ. Résultat ? Il est devenu pasteur et ses filles sont très actives.

KIRGHIZISTAN / L’étau se resserre

Batima est étudiante au Kirghizistan. Il y a environ un an, cette jeune fille a choisi de devenir chrétienne. Une nouvelle qui a suscité la colère de sa famille. Invitée par ses parents, Batima a été prise dans un guet-apens familial. Ses frères aînés et sa sœur l’ont sauvagement battue afin de l’obliger à renier sa foi chrétienne. En fuite, cette jeune fille a trouvé refuge auprès de chrétiens qui ont pourvu aux soins médicaux de base dont elle avait besoin. Malgré ses blessures et en dépit d’une situation familiale complexe, Batima a continué de garder un état d’esprit positif. Ces dernières années, l’Église du Kirghizistan bénéficiait d’une relative liberté d’expression et des meilleures conditions de toute l’Asie centrale. Malheureusement, l’étau commence à se resserrer.

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