J’ai beaucoup cherché

Complet Témoignage

La Rose-Croix, l’Égypte et ses sciences occultes, le bouddhisme … Maïté a tenté d’étancher sa soif existentielle comme elle l’a pu. C’est lorsqu’elle a rencontré le Ressuscité que a tout changé. Cela dure depuis 28 ans!

Abonnement au magazine Croire et Vivre

Je m'abonne

J’ai beaucoup cherché

J’avais à l’époque 19 ans et j’étais en recherche. Sur les conseils d’un ami, je me suis affiliée à l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix (A.M.O.R.C.) car son message universel et sa devise de tolérance me plaisaient. Pendant 18 ans, j’en ai suivi les études avec assiduité. J’ai procédé à toutes les expériences mystiques proposées en sanctum(1) privé et en Loge. Après être passée par différents postes d’officier, j’ai été Maître de Loge deux années de suite. Je croyais contribuer ainsi à l’amélioration de l’humanité et je plaignais ceux qui ne partageaient pas nos idées.

Jamais assez

Il m’était enseigné d’être un vivant point d’interrogation, de toujours tendre vers plus de connaissance, d’harmonie, d’équilibre, d’amour, de santé. Pour y parvenir, j’avais à ma disposition un trésor de sciences occultes remontant au pharaon Akhenaton, enrichi par les prêtres égyptiens et les philosophes grecs. Ce trésor était relié aux sciences actuelles et étayé de notions de religions chrétienne, bouddhiste, hindouiste et musulmane. L’ensemble était supposé dépasser chacune de ces religions ou de ces sciences.

Malgré cela, arrivée au terme de mes études, je restais assoiffée de connaissance et de libération de moi-même. J’ai donc accepté de rencontrer un Lama-Guru et de m’initier au bouddhisme. Pendant deux ans, j’ai pratiqué méditations et mantras. Simultanément, je sympathisais avec le directeur de l’institut de sociologie à Montpellier. Il me confiait avoir des élèves rosicruciens. Il appréciait leur démarche et leur sincérité, mais déplorait leur difficulté à avoir un esprit de synthèse. Cela a fait «tilt» en moi car je me reconnaissais. Nous sommes alors en juin 1981. Le compte à rebours commence pour moi et les occasions de me désaveugler vont se multiplier. C’est plus tard que j’ai appris que des chrétiens priaient pour moi. Je ne le savais pas à l’époque.

Je n’ai pas compris ce qui m’arrivait

Brusquement, j’ai fait des rêves qui m’ont détachée du bouddhisme. à mon grand étonnement, une vieille Bible que j’avais déposée sur mon bureau s’est illuminée. Je ne comprenais toutefois pas ce qui m’arrivait et je ne savais pas qui était Dieu.

À cette époque, j’étais attirée, comme aimantée, par une communauté chrétienne qui avait organisé la «Fête de l’Évangile» dans les arènes de Nîmes. Je rêvais de ces chrétiens et me réveillais en pensant que je priais en leur compagnie. J’avais besoin de leur parler, de manger à leur table. Chose étonnante, dès le premier repas que j’ai pris avec eux, j’ai été délivrée de mes pratiques végétariennes et j’ai retrouvé goût à la viande.

Enfin, j’ai fait une découverte inattendue. Moi qui me croyais humble, je me suis sentie débarrassée d’un manteau d’orgueil. C’était donc cela qui m’avait empêché jusque-là de voir Dieu? Son Esprit commençait à me travailler et me révélait l’importance de Jésus. Je chantais seule les cantiques entendus dans cette communauté et, peu à peu, tout ce que j’avais autrefois entendu et chanté sans le comprendre prenait vie.

Petit à petit

Je bouillonnais intérieurement de parler de l’Esprit de Dieu et, cependant, je continuais mes activités rosicruciennes. J’étais en effet persuadée qu’elles contribuaient au bien de l’humanité. Toutefois, j’avais appris à prier le Père et à en attendre des réponses. Aussi, quand au cours d’un voyage en Grèce avec des rosicruciens, les organisateurs ont insisté pour que je passe l’initiation avec les autres, j’ai demandé l’avis de mon Père céleste et j’ai compris qu’il me fallait répondre non. Mon attitude déterminée m’a valu d’être rayée des effectifs de la Rose-Croix.

J’allais régulièrement aux réunions bibliques, de partage, de prière… Pressée par l’amour de Dieu, j’ai enlevai les objets constituant mon sanctum privé et je me suis débarrassée de toutes les monographies et notes prises depuis une génération. En priant en groupe, j’ai eu l’impression d’un voile qui se déchirait et que cela me concernait. Le lendemain, j’en ai reçu l’explication à travers l’image d’une prison vide et d’un tas de sable qui permettait de se hisser jusqu’aux barreaux. Dehors, c’était lumineux. J’ai compris que le Seigneur me libérait.

Lentement, je me suis appliquée à entrer dans la présence de mon libérateur, à en recevoir les joies simples et paisibles. J’ai appris à distinguer sa volonté dans ma vie, mes pensées, mes activités et à m’écarter ce qui lui déplait. Dieu ne supporte en effet pas le mélange. Petit à petit, Jésus s’est fait plus présent en moi. Par différents attouchements de fraîcheur de sa part sur le front, de paix au fond du cœur, de sentiment de stabilité, de paroles d’encouragement, il me guérissait avec une douceur infinie. Jamais, il ne m’a reproché de m’être fatiguée à le chercher là où il n’était pas.

Jésus a étanché ma soif

Bien des années plus tard, je peux témoigner que Dieu continue de prendre soin de moi et de guérir mon âme assoiffée de fraîcheur et de vérité. Je suis heureuse d’être parvenue au havre, d’avoir découvert celui qui est le premier et le dernier. Grâce à lui, je ne suis plus un point d’interrogation, mais mon corps est devenu son temple. J’ai trouvé en Jésus-Christ la réponse à toutes les sciences, toutes les religions, tous les humanismes, tous les horizons terrestres et galactiques. Car Jésus, le Ressuscité, est précisément au-dessus de tout cela puisqu’il n’est pas de ce monde. Seul le Saint-Esprit pouvait me le révéler et me rattacher à son peuple. Alors, aujourd’hui encore, je dis merci et je chante Alléluia!

Auteurs
Maïté DAMMAN

Ce numéro n'est plus disponible au format papier.

Téléchargez ce numéro
au format ePub et PDF

2 €

J'achète ce numéro

Abonnement au magazine Croire et Vivre

Je m'abonne

1.
Dans le vocabulaire rosicrucien, le sanctum est un oratoire privé.

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail nous permet :

  • de vous reconnaitre et ainsi valider automatiquement vos commentaires après 3 validations manuelles consécutives par nos modérateurs,
  • d'utiliser le service gratuit gravatar qui associe une image de profil de votre choix à votre adresse e-mail sur de nombreux sites Internet.

Créez un compte gratuitement et trouvez plus d'information sur fr.gravatar.com

Chargement en cours ...